Publié dans Société

Eid al-Fitr - Deux dates pour la célébration de la fin du Ramadan

Publié le lundi, 31 mars 2025

De grandes festivités au programme. Les musulmans à Madagascar n’ont pas manqué de célébrer comme il se doit l’Eid al-Fitr, marquant la fin du mois sacré du Ramadan. Une partie des pratiquants de l’Islam ont célébré cette grande fête le dimanche 30 mars dernier, comme le cas au bord de la mer de Mahajanga ou encore à Antsiranana. Ils ont commencé le Ramadan le 1er mars dernier, comme les musulmans d’Arabie Saoudite qui ont observé la lune croissante, samedi dernier. Pour d’autres, la célébration de l’Eid s’est tenue en grande pompe hier, comme le cas à Antananarivo. D’ailleurs, la journée du lundi 31 mars 2025 a été décrétée fériée, chômée et payée au titre de cette année.

Les mosquées ont été pleines à craquer durant les deux dates de célébration de l’Eid al-Fitr. De grands rassemblements ont également eu lieu dans plusieurs endroits, entre autres le Stade Maki à Andohatapenaka et le Palais des Sports de Mahamasina. Cette dernière célébration, honorée de la présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Marson Moustapha Abdallah, s’est démarquée par la présence de diverses autorités civiles et religieuses, dont le Nonce apostolique Mgr Tomasz Gryza, qui prône le dialogue inter-religieux. 

La série de discours à l’occasion a mis l’accent sur l’union, la solidarité et la paix. Des enveloppes surprises ont également été distribués à l’assistance, avec divers lots proposés. 

L’Eid al-Fitr symbolise à la fois la fin du mois sacré du Ramadan et le renouvellement de la foi, le partage et la charité pour les musulmans. Avant la grande prière, il est obligatoire pour tous les musulmans de s'acquitter de la « Zakât el-Fitr », une aumône pour les pauvres, correspondant à 3 kg de nourriture de base par personne, selon chaque pays. Chaque membre de famille doit s’en acquitter. C’est le père de famille qui doit payer pour toutes les personnes à sa charge obligatoire, parent trop âgé, épouse et enfants. Il s’agit d’une pratique obligatoire de l’Islam. Comme toute fête religieuse, cette « journée bénie » comporte de nombreux rituels, dont les grandes ablutions avant de se rendre au lieu de prière. Sur le plan spirituel, cette célébration permet de revenir sur le mois de jeûne et de faire le point sur les bonnes ou les mauvaises actions accomplies. Parfois, c’est aussi l’occasion de visiter les tombes de proches disparus.

Faut-il rappeler que la religion musulmane est de plus en plus suivie ces dernières années, avec plus de 15 % de la population à Madagascar comme pratiquants. Les multiples actions sociales et humanitaires menées par les associations et institutions musulmanes ont leur poids au sein de la société. Aussi, deux fêtes musulmanes, à savoir l’Eid al-Fitr et l’Eid al-Adha, font partie des jours fériés à Madagascar...

Patricia R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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